Le Lot et Garonne à vélo, du 9 au 23 Septembre 2023

Lors de la parution de la brochure des sorties 2023, un mot m’avait accroché dans la proposition de Danielle et J.François Lacroix : « à vélo ». Après un voyage à vélo, réussi, en 2021, sur le bord de la Sarre, je me sentais partant.

Seul bémol, compte tenu de la demande, on me met dans le groupe 2 avec un couple d’accompagnateurs, nouveau pour ce genre d’exercice, donc inquiétude ! L’inquiétude ne durera pas longtemps car dès les premiers jours, on a pu constater que le sujet était très bien maitrisé et que le repérage avait été bien mené. Pas un faux pas. Les paysages furent superbes, les bastides de grandes beautés, les parcours vélo adaptés aux vélos du groupe et les musées gastronomiques excellents, sauf pour la carte bleue. Seule ombre au tableau, la météo. Elle nous a offert des températures excessives et par corollaire des orages.

Constat dès les premières rencontres avec les membres du groupe, la volonté de participer est là. Alain et Martine ont loué des vélos électriques et, moyennant quelques réglages, ils sont prêts à faire des étapes de ……… 65 kms. Dès le briefing, les cadeaux pleuvent : Jean François (Notre G.O) et Marie Renée nous offrent le pot de bienvenue, la nature, elle, nous offre…., des punaises.

Premier jour, les cyclos sont sur la ligne de départ.

Devant la première petite cote, 3 cyclotes mettent pied à terre, houlà, ça va être dur ! Sans tomber dans le catastrophisme et en réf au propos de Roger Giquel à l’ouverture du J.T du 18 Fév. 1976, un constat s’impose : Le groupe à peur ! Denis n’est pas à l’aise, Annie est inquiète et Chantal est tétanisée, il va nous falloir traverser le pont sur la Garonne dans un flux de circulation important. Chantal fait le bon choix, elle monte sur le trottoir. Au-delà, Martine adapte les chiffres de son loto sur ses commandes de vitesse. 2 à G-6 à D, 3-5, pourquoi pas 4-3 et puis sur une injonction d’Alain qui lui dit « Tu as 7 niveaux à D », Martine opte pour un 3-7 avec beaucoup de prudence car le moteur, dans le moyeu de la roue AV, crée un inconfort, de pilotage, qui sera présent tout au long du voyage. Sur le chemin de halage du canal de Garonne, que du bonheur. Personnellement, je prends la roue de Micheline car elle est un vrai métronome. Au pied de Meilhan sur Garonne, J.F pose la question de confiance « Qui monte, à vélo, jusqu’en haut du village ? » A sa grande surprise, tout le groupe, sauf 2, ira jusqu’en haut et se sera un vrai bonheur, de découvrir, là-haut, une vue à couper le souffle. A St Bazeilles, premier repas régional avec du canard, avant le village de Couthures. Dans ce village, sur le mur extérieur de l’église, découverte d’un ‘ Garonnomètre ‘ (C’est de moi).

C’est une échelle métrique qui indique les niveaux atteints par Garonne depuis des années. C’est impressionnant de visualiser que le niveau de Garonne monte parfois de + de 9 m, inondant entièrement le village.

Lors de la visite de la corderie, notre guide nous fera humer des parfums très surprenants.

Ce deuxième jour, visite de Marmande, capitale française de la tomate. Il fait chaud, très chaud, 44°. Notre guide, toujours à la recherche du local, nous fera humer…., de la bouse de vaches ! C’était une odeur présente dans toutes les rues, au 19^ème siècle, car les animaux se déplaçaient dans la ville et laissaient des traces de leur passage. Plus agréable au regard, les maisons à colombage ou avec des briquettes fines maintenues par des joints de ciment très généreux. L’église, un joyau !

Classée monument historique, elle possède un retable baroque en bois sculpté et une mise au tombeau.

Egalement, le petit jardin de l’office de tourisme qui est une merveille. Notre séjour dans la ville sera écourté car il nous faudra évacuer l’aire de C.C suite au placement de la ville en alerte orange.

Ce matin, le temps est menaçant mais le groupe veut faire du vélo, alors, avec un léger retard on part. Au long du cheminement, à Dubedat, un cri, que dis-je, un hurlement déchire la ville ;

Valérie vient de s’apercevoir qu’un lézard est au fond de la cuvette des WCoù elle vient de s’asseoir.

Son envie est coupée nette. A Gontaud de Nogaret, sous la halle qui possède un logement à l’étage, rencontre patrimoniale avec l’ancien directeur de l’école du village, qui accessoirement est le correspondant de presse du village et également guide local. Au Mas d’Agenais, notre visite de la ville se complique fortement. Un orage d’une rare violence éclate, les grêlons font 7 à 8 mm de grosseur et les rues se transforment en torrent.

Pour les plus rapides, le lavoir sert d’abri de fortune, pour les autres, plaqués contre les murs, c’est l’apocalypse.

Notre guide n’a jamais connu une pareille situation et si ça devait durer, il n’a pas de plan B. Au bout de 35 mn, qui parurent longues, très longues, le calme revient mais le constat est catastrophique : 10 cm d’eau dans l’église et donc, pour nous, impossible de voir le tableau de Rembrandt. Pour notre retour, Patrick, Bruno, Alain et Bernard, dépenseront beaucoup d’énergie pour dégager les branches tombées sur le chemin de halage. A 2 kms de notre arrivée, on frôle la perte d’un membre de notre groupe. Dominique (La ‘fumelle’ du couple) chute sur la chaussée en voulant monter sur le trottoir, ce ne sera pas grave mais….., le pire a été évité. Damazan ! Ah le coquin de contrôleur des tabacs. Trop beau pour être sage, il ne sèmera pas que du tabac … !

Notre guide local, plein d’humour, nous contera l’histoire de cette ville qui vécu du tabac jusqu’au début du 20^ème siècle.

Ensuite ce sera le déclin. Lorsque Valérie, toute contente, lui dira « J’ai rencontré autour de l’ehpad une dame de 90 ans qui connait bien l’histoire du village, vous la connaissez ? ». Notre guide fit quelques pas, comme pour s’éloigner de l’ehpad, et, en se tournant vers nous, nous dit « C’est la mère du garçon qui ressemble le plus au contrôleur des tabacs. Le mari était un con et cocu plein de fois….. » La chose fut dite !

Le lavoir, avec sa fontaine anglaise est de toute beauté, mais une restauration s’impose.

A la cave de Buzet, rencontre avec un autre monument d’humour, la guide. Notre guide, prendra dès le départ la pose en nous disant « Ceci est mon meilleur profil ». Il faut dire, pour être honnête, qu’il y avait de la rondeur, mais pas trop mal répartie …. !

La cave en elle-même, présentait quelques particularités : Un passage au bio en 2005 et une cave (Une vraie), avec énormément de barriques, pour faire vieillir le vin.

Ce jour, jeudi, visite d’un site remboursé, pour certain, par la Sécu : le musée des pruneaux.

Il faut dire que la réputation est tenace, le pruneau, enfin la prune d’Ente, lorsqu’elle est mal séchée et mal rincée, laisse un jus qui a la particularité de nettoyer ….., les canalisations (Je ne vous fais pas de dessin). La guide nous contera les divers conflits sociaux qui rythmeront la vie de la région et qui amèneront une expression « On ne travaille pas pour des prunes ». Une singularité, la ville d’Agen est hors de la zone de production des pruneaux. Le pruneau s’est appelé pruneau d’Agen parce que sur les emballages figurait le nom d’Agen, mais cela voulait essentiellement dire que les pruneaux embarquaient sur les bateaux, à Agen. De fil en aiguille, comme le nom d’Agen était une référence, il a été sacralisé.

Cet après midi, visite de la maison de la noisette. Notre guide, belle à croquer comme les noisettes, est une redoutable commerçante.

Tout en nous parlant des propriétés des noisettes, elle nous présente les produits élaborés sur l’exploitation. Les noisetiers, de l’Occitanie, plantés au début du 20^ème siècle pour remplacer les plantations de tabac, ne couvrent que 25% des besoins de notre industrie. Les 75% restants, viennent de Turquie. Anecdote : Un arbre produit 5 kg de noisettes par an, l’écureuil en mange 3. Combien en reste-t-il pour le producteur ? Réponse au 06 10 ….. Dans cette maison de la noisette, un mot à ne pas prononcer ‘ Nutella’, allez savoir pourquoi ! Réponse pour ce qu’il reste comme noisette pour le producteur « Il y a plus de noisetiers que d’écureuils ». Vous l’aviez trouvé, vous avez gagné un pot de pâte à tartiner.

Ce matin vendredi, c’est musique toutes les heures. 7h, Tec (Le fauve d’Alsace) nous réveille, 9h, c’est les pompiers. J.F nous avait promis une surprise, on l’a !

Les bénévoles du musée des pompiers sont venus nous chercher avec des véhicules rouges et bruyants, c’est super. Michel et Christian replongent 30 ans en arrière, aux grandes heures du bénévolat rural.

Ce musée est une merveille à plus d’un titre, les bénévoles restaurent les véhicules, montent des bâtiments, louent leurs véhicules et pour vivre, récupèrent des vieux métaux qu’ils valorisent. Ce musée, loin d’être exhaustif, est surtout le conservatoire des véhicules incendie déclassés, d’Occitanie, mais le conservatoire de véhicules en état de fonctionner. Notre guide se montrera très fier devant le camion de pompier Air France qu’il a acquis pour 1 € et dans lequel il a fait une partie de sa carrière de pompier.

Pour se faire les muscles, Dominique (Le mâle du couple Dom § Dom) nous démarrera le camion Delahaye par un coup de manivelle très dynamique.

Le bâtiment des tracteurs, qui est à l’origine de ce musée/conservatoire, fut tout aussi intéressant car il détient un tracteur Fergusson gris, que j’avais étudié à l’école, et qui est l’origine du relevage hydraulique des accessoires des tracteurs, dans le monde agricole.

Après midi, visite du parc des nymphéas

Superbe jardin, fournisseur hier et encore aujourd’hui du jardin de Claude Monet à Giverny. Il fait chaud, l’enthousiasme n’est pas à son maximum, il faut dire que le camping possède une piscine, alors !!!! Plouf dans la piscine, au diable les nénuphars.

Ce samedi, jour de repos et rencontre avec le groupe n°1, pour un repas en commun. J.F, le notre, très fatigué (enfin c’est ce qu’il nous a dit !) et suite à un repas de midi bien arro …(je n’ose pas le dire), fera une sieste si longue que le soir, au cours du briefing, à peine réveillé, il partira chercher un document dans le C.C de Bernard…… ben voyons!

En soirée, ce fut super, groupes 1 et 2 mélangés, on échangera notre ressenti sur ce séjour et pour sceller encore plus fort les liens entre les deux groupes,

Je danse un rock endiablé avec Ginette du Groupe 1

Dimanche, à la manière Ukrainienne, je dirais « Jour 8 de notre séjour. Beaucoup d’informations collectées sur la vie du groupe ».

Info n°1 : Certainement puni pour avoir dansé avec une participante du groupe 1, J.F, notre G.O m’oublie au départ du camping…… Je monterai seul, et avec la force de mes petits mollets, voir le marché de Pujols.

Dans la citadelle, que des joyaux : un village médiéval intact, avec un puit au centre, une halle centrale de toute beauté, un marché paysan et, merveille des merveilles, un musée de Jouets, en bois, fait essentiellement avec des bois de récupération …. Exceptionnel !

Info n°2 : L’après midi, on atteint des sommets. Devant l’entrée de la grotte de Lastournelle, notre guide se lâche … ! « Je ne suis pas guide, donc je ne tendrai pas la main à la sortie. Il y a quelques années, en temps que jeune spéléo, je suis venu ici faire des repérages et, en extra, j’ai conquis "la grotte"de la fille du propriétaire, c’est pourquoi je suis là ». Ah les hommes, tous les mêmes, mais quel bel aveu ! Devant cette spontanéité, un membre de notre groupe, également spéléo dans son jeune temps me fit la confidence suivante « Moi aussi, ma première vraie exploration, ça a été la grotte de … ». Un brin coquin, je vais voir la "fiancée" et lui rapporte les faits. Après un court instant de réflexion, les yeux pétillants, elle me dit « Je m’en souviens, c’était à ……… ». Je n’en dirais pas plus.

Dans la grotte, la vraie, la vision des stalagmites et stalactites, ainsi que les énormes volumes des salles fut une merveille.

Info n°3 : Au sortir de la grotte, sur le parking, c’est la consternation. La roue AV du vélo de Michel est crevée. C’est dans ces moments là que l’on voit la cohésion du groupe. A 8, ils se lancent le défi de réparer la roue. 2 tiennent le vélo, Michel sort la bombe anti-crevaison, Bernard sort le gonfleur électrique, je sors une chambre à air neuve et les autres donnent des conseils.

C’est grandiose. Au bout de 30 mn, l’affaire est bouclée, mais la journée n’est pas finie.

Info n°4 : Au moment de partir, Marie Agnès applique un effort redoutable sur la pédale D de son vélo. En fait elle ne partira pas, sa pédale rétractable se dérobe sous son pied et c’est l’énorme chute. Spontanément, les deux ou trois cyclos, encore là, se précipitent pour la relever, la réconforter, faire le bouche à bouche si besoin …. Il y aura plus de peur que de mal, Marie Agnès, partira plus forte qu’avant.

Info n°5 : Sur le parcours, on croise Joël et Claudie qui sont arrêté au milieu de la chaussée. Le moteur électrique du vélo de Claudie fait grève, alors ! Joël a pris les choses (Batterie et poste de Cde) en main et vainqueur il remettra Claudie sur le bon chemin.

Info n°6 : Derrière, en fin de peloton, Annie enrage « Ils vont trop vite, je ne ferais plus de vélo, na ! ». J’essaye de temporiser mais …… ce sera dur, « Ils ne se mettent pas à notre portée, ces gens-là …… », dira t’elle.

Info n°7 : L’orage étant menaçant, le briefing a été court.

Je coure vite fait sous la douche, ou, après celle-ci, je resterais bloqué 20 mn à la porte du bâtiment car l’orage est en train de craquer. Fin d’une bonne journée autour du pot offert par mon binôme.

Aujourd’hui, déplacement vers Penne d’Agenais. La traversée de Villeneuve se passera bien, mais ensuite le vélo de Claudie fera grève électrique 2 fois. Devant Penne d’Agenais, le challenge est d’importance, pour accéder à la bastide, il faut gravir une pente à 17%. Tout le monde met l’assistance au maxi, sauf Michel qui met tout à gauche car lui, il monte avec la force de ses petits mollets. Tout le monde arrivera en haut et entrera dans la bastide par la porte de Peyragude.

Après midi, Françoise, l’excellente guide, nous contera l’histoire de cette bastide, l’histoire de Peyragude, Seigneur de Toulouse et l’histoire de cette basilique, âgée de 100 ans, et qui ne possède aucune relique.

Sur la route du retour, un drame se joue. Dans Villeneuve, à 3 kms du camping, un orage précédé d’un fort coup de vent éclate. Les plus chanceux s’abriteront sous des arcades, pour les autres ce sera la douche et la découverte, pour Bruno, de dégâts sur son C.C. En effet, le vent s’est engouffré sous l’auvent de son C.C, l’a arraché du sol et l’a retourné violemment sur le toit du C.C. Un des mats AV de maintient de l’auvent a été retrouvé, cassé, dans un arbre à 4 m au dessus du sol.

La fin de la journée sera plus sympa autour d’un barbecue géant, imaginé par J.F et cuisiné par Bernard et Christian.

Coin, coin et couic au menu aujourd’hui. Yves, notre éleveur, moustachu et coiffé d’un beau béret (Photo 5493), tentera de nous dire que le canard ne souffre pas de nous donner son foie, mais quand même !

C’est si bon, à manger, qu’on en oublie de poser les vraies questions. D’ailleurs le musée est là pour ça. Dans ses explications, et à propos de ses figuiers, Yves nous dira « Quand les figues sont mures, les filles sont bonnes à marier », ah bon ! Et quand les figues sont bléques, on fait quoi ? Et bien on chante « Caneton prend ta faucille, la rillette, la rillettttte, …. ». Redevenons sérieux, à la boutique, Yves nous dira que son commerce est une vraie pharmacie qui délivre des produits sains.

Tournon d’Agenais, site royal parce qu’Henri IV en était voisin, bof. Trois particularités, le clocher de l’église sert de réservoir d’eau, le beffroi possède l’une des 5 horloges solaires de France et la commune honore encore la rosière du village (Encore ‘neuve’ à 18 ans).

Le guide local me présentant une villageoise de 93 ans, très communicative, je me lance et je demande, avec délicatesse, à cette charmante dame « Avez-vous été rosière du village ? », elle me regarda un brin amusée et me dit « Je ne le méritais pas …. ». Ah mon dieu, quelle époque.

Fumel. Un château, son parc et c’est tout !

Le reste de la ville est sinistré suite à la fermeture de la seule usine de la ville (Au 20^ème siècle l’usine comptait 6000 employés).

Ah j’oubliais, il y a aussi un Bouc, dans un véhicule express.

En effet Maryvonne ou Marie Renée, je ne me souviens plus, découvrirons sur les sièges AV d’un express un jeune bouc, ramassé sur la chaussée par un habitant du Fumel et que celui-ci amenait à la police municipale.

Après Midi, superbe, balade sur le Lot où le jeune guide, qui a réussi à nous faire chanter, nous a expliqué que le chemin de fer a tué la navigation sur le Lot.

Ce matin, visite de la miellerie de Dévillac. L’apicultrice qui se définit comme la bergère des abeilles, est une passionnée qui a quitté une position confortable dans le commercial pour se lancer dans l’aventure du miel. Chapeau madame, je ne sais pas si moi j’aurais osé.

Après des explications excellentes sur le monde des abeilles, habillé en cosmonaute nous sommes allés à la rencontre des ruches, ce fut un moment fort.

Après Midi, il pleut, la balade en vélo est remplacée par des jeux de société, surtout le train mexicain. Mireille qui est une gagnante se lâche, elle prononce des mots …, horribles. Durant notre période de jeux, le propriétaire du camping nous fait une annonce « En ce moment c’est la période du brame du cerf, à partir de la tombée de la nuit, on l’entend ». Chic, c’est jour de fête, si le cerf brame, c’est qu’il y a des biches, (Ma biche de Louis de Funès) alors, je m’apprête, me positionne sur le chemin entre la miellerie et le camping et j’attends …… Il ne se passera rien, quoique si, une vieille chienne qui passe et ne s’arrête même pas. La dure réalité est là, les bonnes années sont terminées.

Aujourd’hui c’est le dernier jour. À Villeréal, vision sur une bastide touristique de toute beauté, où la halle centrale est entièrement faite à partir de charpente de récupération.

A Monflanquin, au resto, nous avons eu de la part de Marcel, un récit d’anthologie de sa drague auprès de Dolorès au Club Med et après. Dolorès qui semblait ne pas tout connaitre, gobait les mots et les regards. Marcel nous a avoué « A la pêche, j’ai beaucoup joué du moulinet, mais j’ai fait une bonne prise ». Bravo Marcel, tu l’as eu ! Dans Monflanquin, tout le monde les a vus. Du nord au sud et de l’est à l’ouest Alain et Martine sont partis à la chasse aux cerfs et ils en ont tué, 3.

Ce soir à Cancon, repas de clôture, repas bizarre car sans assiette !

Le menu, original peut être, a été servi par un personnel qui a tout mis à un endroit en pensant que les plats allaient se déplacer tout seul. Suite à ma réclamation des assiettes sont arrivées, sur la réclamation de Mireille des flamiches ont été refaites et pour finir, les desserts sont arrivés en premier à l’extrémité ouest de la table et non à l’est.

Bisou, bisou, tout le monde se congratule. Nous avons passé deux bonnes semaines en lot et Garonne, guidés merveilleusement par nos deux G.O, Jean François et Marie Renée.

Serge POUPEL

NB. Merci mes amis de m’avoir donné tant de fois le plaisir de vous mettre en AV

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